Des petites villes en tête de liste
La vie a changé d’une manière ou d’une autre avec la pandémie de coronavirus. Et on le voit encore plus dans l’activité exercée par les travailleurs expatriés, ces étrangers qui vivent et travaillent hors de leurs frontières. Les grandes métropoles qui ont toujours été préférées pour vivre en raison de leur histoire, de leur culture et de leur commerce ont été délaissées à cette occasion pour de plus petites villes. Selon une étude réalisée par InterNations, une plateforme en ligne pour expatriés basée à Munich et comptant environ 4 millions de membres, le changement de vie vers les petites villes commençait déjà à s’apprécier avant l’arrivée de cette pandémie.
L’Espagne un confort de vie
La santé, la sécurité, le climat, l’équilibre entre le travail et la vie personnelle et l’accès au logement sont désormais les priorités absolues de ces travailleurs étrangers. On constate également, grâce à cette étude que les préférences ont été réorientées pour les villes côtières. Dans l’enquête réalisée en mars à laquelle plus de 15 000 personnes représentant 173 nationalités ont participé : Valence, Alicante et Lisbonne occupent les trois premières places, suivies par Panama City et Singapour. Deux autres villes espagnoles font partie du top 10 des meilleures villes où vivre, comme Malaga (6) et Madrid (9).
La COVID-19 un nouveau problème pour les grandes métropoles
Les grandes capitales européennes comme Londres, Paris ou Berlin tombent aux dernières positions de la liste en raison du mécontentement au travail ou de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, ou encore dues aux graves difficultés d’accès à un logement de qualité. Cela s’additionne désormais, avec les mesures de confinement et les restrictions aux loisirs, à la culture et à la restauration : cela abime le meilleur de la vie urbaine. «Les expatriés des grandes villes comme New York, Tokyo, Paris, Hong Kong ou Londres ont du mal à trouver un logement abordable et sont généralement mécontents de leur situation financière», déclare Malte Zeeck, fondateur et co-PDG d’InterNations . «Les expatriés de ces villes sont également souvent insatisfaits de leur équilibre entre vie professionnelle et vie privée», dit-il. Vous souhaitez emménager dans l’une des quatre villes espagnoles, parmi les meilleures pour les travailleurs étrangers ? Valence, Alicante ou encore Malaga et Madrid ? Contactez-nous !